Mon Portfolio

Présentation de mes principaux projets (voyages, reportages, livres...), avec informations techniques, associée à une galerie de photos permettant de se faire un aperçu de mon travail.

Féroé : une nation de villages

Le fonctionnement sociogéographique des îles Féroé est caractéristique : le sentiment d’appartenance à son village plus qu’à sa nation est omniprésent dans l’archipel. Par ailleurs, les féroïens ont aussi développé des pratiques destinées à renforcer la cohésion intra et inter-villageoise, qui s’inscrivent dans un modèle particulièrement égalitaire. Comment faire nation lorsque la population est éclatée en une multitude de fragments, à la manière d’un archipel ?

Pour répondre à cette question, j'ai passé cinq semaines dans l'archipel de l'Atlantique Nord. J'ai passé les 6 régions au peigne fin, visitant 12 des 18 îles principales. Durant ce voyage, j'ai pu appréhender le paysage féroïen, et ses habitants, qui ont tant à dire sur leur "plus belle terre".

Kirghizstan : le pays invisible

LE VOYAGE

En 2021, j'ai décidé de découvrir une région du monde peu visitée : l'Asie centrale. Le contexte du Coronavirus rendant les démarches administratives particulièrement complexes pour voyager, j'ai choisi le seul pays de cette région qui ne demande pas de visa : le Kirghizstan, sans vraiment savoir ce qui m'attendait.

Les 30 jours passés dans cette région reculée d'Asie, le long de la chaine du Tian Shan, m'ont permis de découvrir une culture méconnue en Europe : un choc entre les vestiges grandiloquents de l'URSS, et la culture nomade qui a subsisté. La série de photographies effectuée sur place se concentre sur la vie quotidienne des nomades et autres habitants, dans le cadre des superbes paysages qui font la réputation de l'Asie centrale.

LE LIVRE

De ce voyage est né un livre : "Kirghizstan : le pays invisible, paysages et modes de vie". Publié en auto-édition. Le livre associe 2 cartes, 60 photographies et 4 textes explicatifs pour faire un portrait non exhaustif de ce pays méconnu.

« Kirghizstan : le pays invisible » présente un pays largement méconnu du reste du monde, sous deux aspects majeurs : les paysages caractéristiques et variés de l’Asie centrale, et le mode de vie des habitants. Le livre montre également les enjeux géopolitiques du pays, où la Chine et la Russie jouent un rôle crucial. L’ensemble prend la forme d’un reportage photographique commenté et accompagné de deux cartes du pays, avec analyses et éléments de contexte.

LE PROJET D'EXPOSITION

Outre le livre, et pour rendre accessible à tous une partie de ce projet, une maquette d'exposition intitulée "'Les kirghizes face aux géants" a été crée. Elle se base sur la deuxième partie du livre éponyme, et se concentre sur les ingérences étrangères qui interfèrent avec la vie traditionnelle des nomades. L'exposition est visible sur le site (Rubrique reportages - Les kirghizes face aux géants).

L'autre Islande

Le nombre d’ouvrages photographiques traitant de la question des paysages islandais a explosé ces dernières années. On y présente la superbe dichotomie opposant la chaleur des volcans en activité à la froideur mystérieuse des glaciers et des aurores boréales. Il en devient difficile de se démarquer. Pourtant, en observant de plus près, un phénomène devient évident : celui de la surreprésentation de la région sud de l’île (le Suðurland). Celle-ci ne représente pourtant qu’un quart de la superficie du pays. Plus grave, tourisme observe le même phénomène. L’afflux de touristes vers le Suðurland ne cesse de croître, été comme hiver.

Les effets de ce tourisme ultra-localisé et soudain sont alarmants. Notamment concernant la préservation des sites naturels, particulièrement fragiles. Les autres pays arctiques et subarctiques de l’Atlantique Nord s’inquiètent. Tous ont à l’esprit le phénomène islandais, avec une peur palpable. Le gouvernement, prisonnier de ce qui est devenu un pilier majeur de l’économie du pays, tente de mieux répartir l’afflux touristique sans le diminuer. Les sites les plus fréquentés dans le Sud vont ainsi faire l’objet de plus en plus de restrictions, pour laisser le temps à la flore de se régénérer.

Tout cela, je ne le savais pas lorsque mes pieds ont foulé le sol islandais en Juillet 2022. Une fois mon vélo préparé, j’avais deux choix pour faire le tour de l’île : partir vers l’est, dans ce bien-connu Suðurland, ou vers le nord, dans des terres moins touristiques. Les conditions météo m’ont conduit à choisir la voie du nord. Petit à petit, je me rendais compte que les paysages que je parcourais différaient largement de ceux que l’on peut voir dans les livres ou sur les réseaux sociaux. Mon voyage s’est brutalement arrêté à Svínafell, dans l’Austurland. Ainsi, j’ai parcouru presque 2000 kilomètres à vélo, sans passer par la région de tous nos idéaux. Une aventure dans l’Islande méconnue, celle dont on ne parle presque pas : l’autre Islande.

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Livres publiés ou à paraître

Kirghizstan : le pays invisible, auto-édité, 2024.

« Kirghizstan : le pays invisible » présente un pays largement méconnu du reste du monde, sous deux aspects majeurs : les paysages caractéristiques et variés de l’Asie centrale, et le mode de vie des habitants. Le livre montre également les enjeux géopolitiques du pays, où la Chine et la Russie jouent un rôle crucial. L’ensemble prend la forme d’un reportage photographique commenté et accompagné de deux cartes du pays, avec analyses et éléments de contexte.

Télécharger la fiche de présentation du livre (PDF - 1,5Mo)

Seul vers l'est, auto-édité, 2020.

"Seul vers l'est" prend la forme d'un journal de bord richement illustré de photographies. Il raconte un voyage initiatique : ma première aventure, seul et sans prendre l'avion, de Cherbourg aux confins des Carpates, à travers l'Europe de l'est. Seul, en hiver, dormant chez l'habitant, j'ai découvert lors de ce voyage des paysages méconnus, des modes de vie singuliers, et une grande part de moi-même jusque là cachée.

Expositions

Vivre au bord du monde, Espace culturel E. Leclerc de Querqueville, 2024.

"Vivre au bord du monde" présente trois pays aux conditions de vie particulièrement rudes : l'Islande, le Kirghizstan et les îles Féroé. À travers 15 photographies, 3 cartes et 3 textes explicatifs, le visiteur est invité à découvrir des paysages sauvages et des modes de vie hors du commun.

Reportages et projets photographiques

Maramureș, là où le temps s’est arrêté. Au sein de Seul vers l'Est, Roumanie, 2020/23.

Reportage photographique

La région de Maramureș, dans le Nord de la Roumanie, est marquée par son identité rurale forte. La foule de petits villages caractéristiques, toujours habités par les roumains ayant refusé l’exode rural, prospère le long des vallées des Carpates. C’est un monde à part, suspendu dans le temps, où les routes sont encore en terre, les bottes de foin toujours façonnées à la main, les églises de bois resplendissantes encore très fréquentées.

Un autre passé y est resté figé, avec d’immenses usines du XXème siècle laissées à l’abandon. Une fracture du paysage, amplifiée par les nouvelles menaces qui pèsent sur la région : la déforestation souvent illégale de forêts primaires par de grands groupes étrangers. Portrait photographique d’une région menacée.

Les kirghizes face aux géants. Au sein de Kirghizstan : le pays invisible, Kirghizstan, 2021/23.

Reportage photographique

Le peuple kirghize n'a de cesse d'être meurtri par les puissances alentours. Après une période soviétique sombre imposant aux nomades un mode de vie opposé au leur, les six millions d'habitants du petit pays montagnard font face à une nouvelle menace : la Chine. Que devient la vie quotidienne au Kirghizstan, face à ces multiples ingérences étrangères ?

Grindadráp : une mer rouge sang. Îles Féroé, 2023.

Reportage

Alors que cet été, l’Islande suspend la chasse à la baleine sous couvert de protection du bien-être animal, le Grindadráp, une pratique similaire présente aux Îles Féroé, fait toujours autant réagir. La majorité des européens y voient un acte cruel, barbare et sans raison valable étant donné qu’elle ne constitue en effet plus un moyen de subsistance. Cependant, la sur-médiatisation de la chasse a entraîné de la part des féroïens une surprenante cohésion pour maintenir ce qu’ils considèrent comme une tradition faisant partie intégrante de leur société.